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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/76

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Askill de certaines cartes, et celle des îles Mougoul, Ougai et Aoura, qui furent découvertes le 18 juin. C’est encore à cet officier qu’on devra le plan détaillé du groupe assez étendu d’Hogoleu, dont le P. Cantova avait anciennement parlé, et au milieu duquel la Coquille naviguait le 24 juin 1824. La reconnaissance faite par M. Lottin des îles Tametain, Fanadik et Holap, rattache dans ces parages les opérations de la Coquille à celles de l’Uranie.

Les trois dernières feuilles de l’atlas si riche dont nous venons d’offrir l’analyse, représentent les mouillages de Sainte-Hélène et de Sandy-Bay, et l’île de l’Ascension, d’après les observations de tous les officiers.

On ne perfectionne pas moins les cartes quand on les débarrasse d’îles, d’écueils, de bancs de sable qui n’existent pas, que l’orsqu’on y insère des terres nouvellement découvertes. L’expédition de la Coquille aura rendu plus d’un service à cet égard.

Suivant la plupart des géographes, il y a, non loin des côtes orientales du Pérou, un écueil nommé le Trépied. M. Duperrey l’a infructueusement cherché : la Coquille a navigué à pleines voiles dans les lieux mêmes où le Trépied est ordinairement dessiné.

En prolongeant les côtes de la Nouvelle-Guinée, M. Duperrey a fait avec beaucoup de soin, mais sans succès, la recherche des îles que Carteret avait appelées Stephens. Suivant lui, ces îles, encore représentées dans nos cartes, seraient les îles de la Providence de Dampier, situées à l’ouverture de la baie de Geelving : c’est aussi l’opinion du capitaine Krusenstern, et l’on ne peut disconvenir qu’elle a maintenant une grande probabilité. Il paraîtra néanmoins fort étrange que