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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/77

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Carteret se soit trompé de près de 3 degrés sur son estime.

Nos cartes les plus modernes placent un groupe d’îles nommées les Trials, en face de la terre de Witt par de latitude sud et de longitude occidentale ; M. Duperrey, qui aurait attaché un grand prix à déterminer leur position, n’a pas pu les trouver.

Dans l’archipel des Carolines, les doubles emplois sont très-nombreux : M. Duperrey montre parfaitement que l’île Hope, que l’île Teyoa, que les groupes de Satahual et Lamureck n’existent point dans les positions qu’on leur assigne. Peut-être lui sera-t-il quelquefois difficile d’appliquer exactement ces anciens noms aux îles dont il a fixé la place.

Au reste, l’inconvénient n’est pas grave ; tout était si inexact dans les cartes de cet archipel, que le travail de la Coquille équivaut à une première découverte.

Observations astronomiques.

Dans un voyage comme celui de la Coquille, où les relâches devaient être partout de très-courte durée, les observations astronomiques ne pouvaient avoir pour objet que le perfectionnement de la géographie. Ces observations, dans chaque port, se composent de hauteurs du soleil et d’étoiles propres à vérifier la marche des chronomètres ; de nombreuses séries de hauteurs circum-méridiennes faites avec le cercle répétiteur astronomique et destinées à donner des latitudes ; enfin, d’une multitude de distances de la lune au soleil, aux étoiles et aux planètes, prises avec le cercle répétiteur à réflexion. L’examen que nous avons fait de la partie de ce travail déjà complètement rédigée, nous en a