de sa théorie, que tous les corps suffisamment bons conducteurs de l’électricité, se constituaient toujours dans deux états électriques contraires par leur contact mutuel, et que le liquide interposé entre chaque couple de la pile, n’agissait seulement que pour transmettre l’électricité de l’un à l’autre ; de sorte que son action chimique sur les métaux n’influait en rien sur l’effet produit.
M. Davy a voulu donner plus d’extension à cette théorie ; il a avancé que les substances acides et alcalines, qui peuvent exister sous la forme solide et sèche, s’électrisent également par leur contact ; que les premières sont toujours négatives et les autres positives, et que ces effets cessent à l’instant où commence l’action chimique.
Ce savant célèbre, tout en admettant la théorie de Volta sur le contact, a cependant reconnu la nécessité d’une action chimique, pour que la pile puisse se charger assez rapidement de manière à produire des décompositions.
MM. Wollaston et Fabroni ont regardé l’action chimique du liquide sur les métaux comme la cause unique du développement de l’électricité, sans s’expliquer sur la manière dont elle l’opère. En France, MM. Biot et F. Cuvier vérifièrent en partie cette conjecture, en montrant qu’une pile voltaïque cesse de fonctionner quand elle se trouve dans un milieu privé de gaz oxigène.
La découverte, importante de l’électromagnétisme par M. OErsted, a fourni aux physiciens de nouveaux moyens d’explorer les phénomènes électro-chimiques, et de constater les plus faibles dégagements de l’électricité dans l’action chimique.
C’est à cette époque que je commençai à me livrer à des