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Page:Mémoires de l’estat de France, sous Charles neufiesme, 1578, tome 1.djvu/785

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SousCharles 3831 Réligion ,nefoch*IM pu ſe rçtirer.ppur-ûuuer leurs vfes.’ Aucuns eftoyent reiettez de leur» propres parens & amis qui leur fetmoyent les portes ,# ſai foyent ſemblant de ne les conoiftre.. Lgs autres eftoyent trahis. # liurez par ceux meſmes àqyi il* s’eftÿyeutfiez # donnez en garde, Il y en euçplqſieurs qui forêt ſauuez par des preftrçs meſ mes & par autres perſonnage* deſquels ou n’euft iamais eſpéré tel ſecours- Aucun* par fours propres ennemis qui trouupyent la. choſe tant inique, vilaine & déteſtable qu’ils enauoyent.horreur# deſplaifir., Plv,s ie v rs ſe retirerent dans les Chafteaux du Ha & de Trompeueiop ils fuyent feceus&cpſetuezparles Capitaines deſdits, chafteaux. laquespeuoiftde Lagebat fton premier préſident qui eftoit auroojle des preferipts, combien qu’il ne. àift de la Religion,ſeretira au chafteaq du Ha, comme fit aufli Guillaume Blanc, Aduocat en.1 ? Cour,lequel fut recQûu & prins. eq chemin par vn Capih taine,auqqel il prqnjit quatre cés eftus, s’il je menoit au» ; dit Chafteau,ce qu’il fit » & ladite ſomme ;luy ſut proms ptement payée. ’ CByxquieftqyépt.pnnsjeûcpresqu’il yen euftqui s’auouaftènt Çatholiques, & po^taflçnt la. croix àlepç chappeau,qui eftçù le ſignal de leur fusion,.ou monftraſ ſent vn bteuet qu’dsportoyenten lçurſèiû delà protêt ftation qu’ils auoyent faite en l’Egliſe Romaine, nonobs ftant cela eftoyent.tuez ou rançonqez.Il y en auoit d’au¬ tres qui eftoyét menez au Geuoerneur, qui les tenoit prt fonniers iuſquesà ce qu’il euft tiré d’eux ce qu’il dcman* doitle ſieur de Boucher côſeilfer en la Cours ainſi qu’on le cerchoirs, enfuit dans quelques iardins,, où il fut prins & amené audit Gouverneur qui le rançonna juſques au bout,# boute û maiſon pillee & ſaccagée. Bernard de la Rurte, Aduocat en là Cour fut aufli mis JgroſTe râçon # tenu priſonnier juſques i entier payement. Pluſieurs au¬ tres notables perſonnages furent pillez & rançonnez,# encores apres ceja mettoit en deliberation, ſi on leur de- iioit ſauter la viéou non. Brief, 4 n’y eut riche boutique demarchans delà Religion qui ne .ſut pillee & miſel rançon,apres que je Gouuemeuren auoit prins & tiré ce qui luyplaifoitdSt qu’il trouuoitl< plu ; beau & exquis. ’