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MÉMOIRES DE MADAME DE BOIGNE

que vous avoit causé la mort de M. Molé, il est si triste de voir ainsi finir les uns après les autres des anciens amis qu’on ne retrouve plus. Nemours et sa femme me chargent de Vous remercier de votre bon souvenir et de Vous dire bien des choses de leur part, ils me soignent avec une constante tendresse. Quant à Clémentine ; elle est retournée chez Elle depuis le mois de Xbre ; et Elle a eu son fils aîné avec une fièvre typhoïde qui l’a fort inquiétée ; il en est à présent entièrement retabli. Adieu, ma Chère Amie, comptez sur tous les anciens et constants sentimens pour Vous de la vieille solitaire, de

Votre bien affectionnée
Marie Amélie.