SEPTIÈME PARTIE
De 1820 à 1830.
CHAPITRE i
J’aurai moins occasion dorénavant de parler de la politique des Cabinets ; la retraite de mon père en éloignait ma pensée. Le désir de le tenir au courant m’avait, depuis quelques années, encouragée à m’enquérir des affaires publiques avec soin. Privée de ce stimulant d’un côté et assez refroidie par les événements de l’autre, je cessai de m’en occuper avec le même zèle.
Il m’arrivait bien de temps à autre quelque confidence, quelque révélation de dessous de cartes ; mais je ne prenais plus la peine de m’informer de leur exactitude, de remonter aux sources, de suivre les conséquences et les résultats ; et, hormis que j’en causais plus volontiers que les personnes qui n’y avaient jamais pris intérêt, hormis que je n’adoptais pas sans examen les nouvelles qui flattaient mes désirs, je n’étais guère mieux informée que tout le gros des gens du grand monde.