ARNOLD VAN BUGHBL. IO7
des seigneurs. On voit dans les verrières leur image et leurs armes, notamment celles de François de Valois, duc d’Alençon, avec les armes des Pays-Bas, même celles de mon pays. L’église contient de nombreux tombeaux et épitaphes, entre autres le tom- beau d’un gentilhomme suisse dont la statue de marbre est accom- pagnée de ces mots :
Sola virtus expers sepulcri.
Gorrozet a transcrit Fépitaphe de ce personnage\ mais je m’étonne qu’il n’ait pas vu une inscription en lettres d’or sur marbre noir consacrée à un homme savant pour son temps, Nicolas de Lyre’*, comme elle est assez longue, je renvoie le lec-
Quelques-unes sont dans Guilhermy, I, 458-491. Cf. Bertyet Tisserand, Topographie hist, du vieux Paris. Région occidentale de l’Université, p. 333- 356, et Arch. du Musée des mon. français^ passim. (Cordeliers, à la table.)
1. Ce personnage est Guillaume Frœlich de Soleure, Suisse qui fut pen- dant quarante ans au service des rois de France. Le tombeau, élevé en i562, fîit endommagé dans l’incendie de t58o ; Tépitaphe fut restaurée en i58a ; Van Buchel a donc pu en lire la devise en i585. Corrozet, qui ne donne pas le texte de l’inscription dans son édition de i58i, l’a publiée dans celle de i586 (fol. 86) ; il est également rapporté par Chytrée (éd. 1594), p. 716.
2. Voici le texte de l’épitaphe de Nicolas de Lyre d’après Chjrtrée, p. 714 :
Âpud Franciscanos, in sacello ambulationis oriental !», in tabula aenea litteris aureis :
Epitaphium Dn. Nicholai de Lyra Defttnctus loquitur. Ne me ignores properans, dum plurima lustras,
Qui sum ex his nosces qui pede busta teris. Lyra^ brevis vicus Normanna in gente celebris,
Frima mihi vite janua sorsque fuit, Nulla diu mundi tenuit vesania natum,
Protinus evasi relligione minor, Vemolium admîsit currentem ad sacra tyronem.
Et Christi docuit me domitare jugo. Ut tamen ad mores legis documenta beatae
Addita planaret simplicitatis iter, Artibus ipse piis et Christi dogmate fretus
Parisii excepi sacra magisterii. Et mox quaeque vêtus et quaeque recentior affert
Pagina, Christicolis splendidiora dedi, Littera nempe, nimis quae quondam obscura jacebat,
Cfmnis per partes clora labore meo est. Et quos saepe locos œcidens littera tradit,
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