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FAMILLE, FORTUNB ET SUCCESSION

Vabois, jadis sa femme en secondes noces^ suivant et pour les causes portées en la transaction passée entre eux devant Vérain et de Clersin, notaires audit Chastelet, le 27 juillet 1702, lesdites mille livres de principal à présent appartenant audit sieur Vabois, comme en ayant esté par luy tenu compte et à luy deslaissez par le compte de sa tutelle qu’il a rendu à sesdits enfants mineurs par-devant le sieur commissaire de Beaumont, le 21 août 1706, et quatre cents livres à quoy ledit sieur Vabois a bien voullu se contenter et s’est restraint, pour tout ce quMl pouvoit prétendre allencontre dudit sieur Destouches, pour raison des sommes mobi- liaires qu41 a touchées pour ledit sieur Vabois, provenant des biens et eff !ets de deffunte damoiselle Marie-Geneviève Cardinal, sa petite-fille, morte en minorité, de laquelle il est héritier mobil- liaire ; ensemble de la somme qui lui revenoit en sadite quallité dans celle de 2, 000 livres dont le sieur Destouches estoit redevable en partye envers luy en quallité d^héritier dudit feu sieur Cardi- nal son père, qui en estoit débitteur à ladite defifunte damoiselle Anne Vabois, sa femme, avec laquelle il estoit non commun en biens, suivant qu’il est porté en Pobligation qu^il luy en avoit passée par-devant Thibert et Barbôu, notaires audit Chastelet, le i3 novembre 1691. >

Cette rente minime fut remboursée le 10 juin 1719 a Catherine Coquelet, veuve de Philippe Vabois, en la personne de son pro- cureur substitué Claude-Fr. Lebrun, bourgeois de Paris. (Quit- tance aux minutes de Caillet et Bridou, notaires.)

La fortune d^Étienne Cardinal et de ses enfants se retrouva du reste, peu d’années après leur émancipation, tout entière réunie aux mains d’André : Catherine se fit carmélite, Gabrielle mourut, Jacques-Etienne, devenu capitaine au régiment d’Anguien, mou- rut à Châlons en 171 3. En 1714, André Destouches se trouvait unique maître des biens, non seulement de sa mère, mais de son père et de ses frères et sœurs. Un de ses premiers actes fut de demander la limitation, qu^il obtint, de la sut^titutionàses enfants futurs, à la portion de son héritage qui lui venait directement de son père, — un cinquième seulement de cette part de sa fortune.

André Cardinal, sieur des Touches, survécut trente-cinq ans à ses frères et sœurs. Il se maria sur le tard, en 1724, avec une jeune personne de vingt-un ans moins âgée que lui, Anne-Antoi- nette de Reynoldt de la Perrière, fille de feu Antoine- Walter de Reynoldt, capitaine d’un régiment suisse, et d’Anne Roussel


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