Page:Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 26.djvu/67

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


2.

Le traité de M. Destouches, du 8 janvier 171 1, porte cession des opéra. d’i4ma^i5 de Grèce^ Marthésie et Omphale^ moyennant deux mille livres, qui ont été payées exactement.

Cette cession est suivie de celle du Carnaval et la Folie^ sous deux conditions : la première de fournir par M. Destouches les change- ments et conditions pour conformer le livre aux représentations ; la seconde de fournir par M. Ballard douze exemplaires ; il est prest de satisfaire â son engagement, quand M. Destouches aura rempli le sien.

Quand à l’opéra à^Issé^ M. Ballard en a rempli les conditions ; il en a les receus, sans y comprendre les exemplaires d’icelui et des^ autres opéras qu’il n’a jamais refusé â M. Destouches, â chaque demande qu’il lui en a fait et dont il pourroit fournir la preuve.

Il reste à observer que M. Ballard ne s’est engagé dans la nouvelle édition du Carnaval et la Folie que lorsque il a été assuré qu’il n’en restoit de la première que l’exemplaire qu’il en avoit dans sa biblio- thèque, auquel il a conformé son édition.

Néanmoins, il lui convient de donner séparément les changemens et additions, ce qu’il auroit déjà fiiit sans difficulté si M. Destouches les lui avoit fournis. Et c’est ce qu’il lui reste à faire pour accomplir son traité : il est nécessaire que ces suplémens (car c’est ainsi qull conviendra de les intituler) soient renvoyez exactement aux pages où ils devroient être pour faire plaisir également aux personnes qui ont la première édition.

M. Ballard auroit envoyé son fils le supléer s’il n’étoit incommodé actuellement. Ce qui ne se peut dans un moment peut estre réparé dans l’autre.

Tout ce que dessus est un détail très véritable, je puis l’affirmer, en renouvellant à M. Destouches mon ancien et très sincère attache- ment, accompagné de la considération la plus parfaite, sentimens dans lesquels j’ai l’honeur d’être en famille, son très humble et très obéissant serviteur.

Ballard, Doyen des imprimeurs du Roy.

Ce samedy i5 juin 1748.

P. 5. Je prens la liberté de saluer Monsieur et Madame de Nicolay.

3.

Je ne viens point, Monsieur, de. donner mon édition, puisqu’elle est faite dès 1745 ; au surplus, je n’ai prétendu que copier votre édi- tion gravée et, comme j’ai eu l’honeur de vous le marquer, je m’y suis conformé pour la multiplier en faveur des personnes qui la






58 FAMILLE d’aNORÉ