et des chimistes ; presque tous même s’en sont successivement occupés : mais parmi ceux dont les travaux chimiques ont fixé l’idée qu’on a prise de sa nature à diverses époques, on ne doit citer que Boërrhaave, à qui la chimie et la médecine sont tout-à-la-fois redevables de si belles découvertes, Verreyen, Baglivi, Burgrave, Hartman et Mac-Brid, célèbres dans la science médicale ; Gaubius, dont le grand Haller estimoit tant le travail ; Cadet, de l’Académie ; Van-Bochante, professeur à Louvain ; Poulletier de la Salle, et M. Fourcroy, qui a fait de si précieuses recherches sur toutes les parties de l’analyse animale.
Boërrhaave, par une erreur inconcevable, regardoit la bile comme un des liquides les plus putrescibles : et de là sont sorties plusieurs théories plus ou moins hypothétiques sur les maladies et leur traitement.
Verreyen, Burgrave et Hartman ont tous annoncé l’existence d’un alcali dans la bile[1] ; Mac-Brid a entrevu qu’elle contenoit quelque chose de sucré[2] ; Gaubius en a séparé le