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Mémoire

étoient tous solubles dans l’esprit-de-vin bouillant, et s’ils pouvoient tous se convertir en paillettes par le refroidissement de la liqueur ; il falloit s’assurer sur-tout de quelle nature étoient ces paillettes : c’est le travail que M. Fourcroy fit en 1785, avec tous les soins et toute l’étendue possibles, travail auquel il ne tarda point à ajouter un nouveau degré d’intérêt en découvrant, en 1789, que les matières animales passées au gras par la putréfaction, n’étoient presqu’entièrement composées que d’une matière qui avoit une grande analogie avec celle dont ces calculs eux-mêmes sont formés.

Si j’ai repris ce travail, c’étoit moins dans l’espérance de faire quelque remarque nouvelle, que parce qu’étant lié essentiellement à mon sujet, il étoit nécessaire que j’en visse par cela même tous les détails pour ma propre instruction. Je cherchai donc à me procurer des calculs de la vésicule humain, et bientôt M. Dupuytren, par zèle pour la science, et par amitié pour moi, en mit à ma disposition plus de trois cents. Parmi ces trois cents, dont les uns ont eu pour siége la vésicule, d’autres les canaux chargés de verser la bile dans le duodenum, et d’autres le foie, un petit