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Sur les gaz inflammables.

chaux, et que l’autre extrémité va se confondre avec le gaz que j’ai formé par une certaine proportion de gaz oléfiant et de gaz oxigène, et enfin avec les gaz hydrogènes oxicarburés.

Toutes les expériences faites sur le charbon prouvent que, dans son état ordinaire, il contient de l’eau, dont une quantité assez considérable passe à la distillation sans être décomposée : une autre partie est sans doute décomposée, et contribue à la formation de l’hydrogène oxicarburé ; mais la très-grande quantité d’hydrogène oxicarburé et la grande proportion d’hydrogène qu’il contient, font voir que toute la quantité de cet hydrogène ne peut venir de l’eau décomposée.

La quantité d’acide carbonique qui accompagne le dégagement de l’hydrogène oxicarburé, va en diminuant à mesure que l’opération avance ; et sur la fin, il n’y en a plus.

On peut regarder comme probable que la formation de l’acide carbonique est due à la décomposition de l’eau, d’autant plus que, si l’on décompose l’eau par le charbon qui a été fortement poussé au feu, il se produit beaucoup d’acide carbonique avec le gaz hydrogène oxicarburé.

Mais le gaz hydrogène oxicarburé qu’on obtient depuis l’époque où il ne se forme plus d’acide