empêcher, je n’entendrai plus parler de plaintes particulières, dont je vous avouerai que je suis excédé.
J’ai l’honneur d’être, etc.
J’ai reçu, monsieur, la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire au sujet d’une feuille, où le sieur Fréron parle de l’histoire des Cacouacs. Je ne sais si votre délicatesse est bien fondée à cet égard, et si le trait dont vous vous plaignez est aussi injurieux qu’il vous l’a paru. Le critique vous attribue, dites-vous, une phrase qui ne se trouve dans aucun de vos ouvrages. C’est une fausseté dont il est aisé de le convaincre, sans que le gouvernement s’en mêle. D’ailleurs je ne trouve pas que cette phrase soit répréhensible, ni qu’elle puisse faire aucun tort à celui qu’on en croit l’auteur.
Vous ajoutez qu’on a voulu par-là vous impliquer nommément dans les accusations de l’auteur des Cacouacs. Il me semble que les accusations