Cela dura au moins une bonne demi-heure.
Pendant ce temps, les langues marchaient toujours… Enfin, suant sang et eau, j’arrivai à dire :
— C’est terminé. Madame, vous pouvez vous habiller !
Il était temps je crois ? mes deux clientes allaient s’embrasser.
Je reconduisis mademoiselle Blanche, non cependant sans que mes deux clientes aient eu le temps de se promettre de se rencontrer chez moi !........
— À nous deux maintenant, Madame ! dis-je à la jolie blonde.
— Avant tout, dites-moi, mademoiselle Marie, quelle est cette ravissante femme ?
— C’est une étrangère. Madame !
— Ah !…
— Et qui repart bientôt, dis-je, en riant en moi-même de ce mensonge.
— Ah ! c’est dommage ! ! ! ! Enfin… !
— Mademoiselle, reprit la jeune femme, je viens pour que vous me fassiez une robe de bal. Je veux que vous me la fassiez identiquement pareille à celle de la dame qui sort d’ici.