Oui, certes ! Toto et Tata ont fait de rudes entailles à mon porte-monnaie ! Comment faire ?
» M’adresser à mon oncle Totor ? ah bien oui !… il a gagné sa fortune au bout de ses ciseaux, et comme c’est un homme sérieux, il me dirait qu’à mon âge, on ne donne pas aux femmes.
» Il est pratique l’oncle ; mais… comment faire ? Ah ! bah ! nous y penserons demain… »
Comme il disait cela, on frappa à la porte, il se leva ; un homme du télégraphe était devant lui :
— Monsieur, une dépêche ?
— Donnez…
Voilà ce qu’elle contenait :
« Oncle Victor, bien malade, venir de suite… »
Boucler sa malle, sauter en voiture, prendre le premier train pour aller rejoindre son oncle dans le château qu’il occupait, cela fut bientôt fait.
Diable ! un oncle à succession !
Le lendemain matin, Arthur Burt arrivait dans le château que son oncle Victor Burt s’était fait construire aux environs du Hâvre…