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ques jours à vivre, si tu aimes mieux, (ne m’interromps pas) tu es mon seul héritier : je te laisse donc cinquante bonnes mille livres de rentes, plus ce château, mon mobilier, mon argenterie, et ma cave qui n’est pas à dédaigner.

Tout est à toi, sauf un paquet cacheté contenant 10,000 livres que je laisse à mon vieux caissier qui a connu toutes mes affaires et m’a aidé avec un grand dévouement.

Maintenant si tu veux faire plaisir à ton oncle Totor dans l’autre monde, tu publieras tel quel, un paquet de notes et d’histoires plaisantes que tu trouveras, dans mon secrétaire ; ce sont des mémoires et des anecdotes que je me suis amusé à recueillir sur mes chères belles petites ; fais cela en souvenir de ton vieil oncle… tu me le promets ?

— Ah ! oui, mon pauvre cher oncle ; mais vous ne mourrez pas !

— Chut, mon ami, c’est une affaire entre le médecin et moi.

Quelques jours après, l’oncle Totor mourait. Le temps donné à la douleur d’avoir perdu un parent, qu’en somme il aimait et qui lui laissait une belle fortune étant écoulé, Arthur reprit le chemin de Paris en emportant le fameux manuscrit.