Page:Mémoires secrets d’un tailleur pour dames, 1880.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 48 —


donnait un bal costumé à la Présidence.

Cochonnette avait remis son costume Watteau à la prière de tous ses amis.

Seulement, elle avait des souliers de satin rose brodés de perles et à hauts talons dorés.

Notre jeune connaissance du boudoir l’aborde.

— Vraiment, Marquise ! vous êtes encore plus ravissante que de coutume, mais vous avez commis un crime de lèse-coquetterie, pourquoi ne pas avoir mis ces petits souliers en satin blanc, si coquets, dignes de chausser Cendrillon.

— Pourquoi ! Ah voilà ; mon bon, ma femme de chambre est si négligente que depuis le bal des Tuileries nous n’avons jamais pu les retrouver… Je vous laisse à deviner la tête de Monsieur.

Il comprit seulement alors une des raisons de ce surnom de Cochonnette. Nous disons une des raisons, car il y en avait d’autres !…

NOTE SUR LA GUITARE :
Note des Entretiens ou amusements sérieux et comiques par M. de Fontenelle, de l’Académie Française, publié à Amsterdam, 1713, tome I, page 348.

Partout le beau sexe se distingue par la recherche de la propreté ; chez les Anglaises, elle fait le plus bel ornement de leur parure : on prétend cependant, que ce n’est pas