Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/103

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pnt, jc le sais, dans vos coles de la Gnose, et elles sufisent pour f acer les crtiens d’im- pi. Valentin. Coment admtre q’un mme principe air pdt deus.fets oposs, le bien et le real, l’es- prit et la matire ? Puis le monde cst mauvais, le Pnce de ce monde ne peut,h hon. Tat. tre est lc sjour du m, Valentin, mais non pas le monde. Les corps clestes ne son,ils pas copfibles et immols? Valentin. Auessus des sept plantes est la s des iiles; plus haut enco, dans le ciel intelli- lle, est lc monde des iddes putts, des tipcs solus, des lois itcrnles. Voilk l’uv du Dieu uverain, le cst die de sa sesse et de sa ps- sce. Mais les ve qi manent de lui s’caent de plus en plus de sa perfexion, come la lumir s’affaibltt h roesure q’le s’oie de sa ce. Les Psnces dmiurgiqes, les Dmons qi rsident ds l’ent-ciel ont voulu imir, en l’apHqant h la matire, l’ordre meeilleus du monde ideal. Mais le md derair tre le fruit de le impudence et de leur oeil, car la matire est corptle, et la mo seule pourair soir de cb pouriture. Aussi la vie rrese n’estle q’une mort pcrptule; tous les espces vivtes sont condmndes h so divor les unes les autos. L’ome lui-mOme, qoiqo la Sesse divine dt dpost en lui un rayon des lumires d’en haut, est somis par sa chair l’escla- v du ptch, la corpsion et h la mo. Mais le t est renu combatre les Puissances du monde, sa vidoi les prcipitera ds l’lme, la matire ntra au ndant dont elle n’aurait pas dfi rr, et les hines putiriSes monnt avec leur Sauve vets le P conu.