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Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/119

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ORACLE SIBILL1N DAI LE FOUILL D DELFES L’an du Crist x], les oracles d’un Dieu itranger- m’ont itt rvils, /t moi, De!tlca, par la force des iucantacions de Thessalie. Un ico loinrain m’est parvenu come le bruit d’un grand temple qi s’dcroule, etj’ai entendu une vois qi disait:

Profcie contre Jdrusalem, pouse du Crist. Tu 

as dit dans ton coeur: je suis iclatante de beaut et assise sur le trbne du monde. Tune t’es pas souve- nue de ta seem. aln/e la sinagogue, qe j’avais rejetde pour ses adultres; tu as dpass ses fornicacions. Je t’ai pch la chastet/et l’abstinence, ct j’ai vu dans le palais de Borgia les orgies de Sodome, j’ai vu l’abominacion dans le lieu saint. Je t’ai prch la pauvret, le tenoncement et l’anmone, et res tres possedent la tre, ils ont fait du temple une caveme de voleurs, ils ont pris pour eus jusq’/ 1 vigne de Naboth, l’ritage du pauvre. Je t’ai pr-. chi la misiricorde et le pardon sept fois ripti; et. jamais Antiochos ou Nron ni tousles titans de tes. ligendes n’immolrent rant de victimes qe, dans une- seule des andes de ta puissance, n’en ont dvor tes. cachots ettes bhchers. Le sang des justes crie vers moi, dit le Seigneur, depuis le sang d’Hypatia jus- q’au sang des innorabrables martits de l’inqisicion_