Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/130

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES ELFES Sous l’azur profond des nuits eonstelldes, En longs voiles blancs, eouronant nos fronts Du ndnufar d’or aus fleurs emperles, Parmi les joncs verts, au fond des vaides, Nous nous algatons. Pour avoir passd jadis sur la tre Sans vouloir ouvrir nos cveurs it l’amour, Nous ne pouvons plus vivre it la lumire ; Nos ailes fondraient en yapear ldg’re Aus ra’ons dujour. Lejour, nous volohs, troupe virginale, Aus champs de la lane, dclatants de lis, Ot, seroant lears lits de nacre et d’opitle, Les ruisseaus d’argent teignent leur flot pitle Des reflets d’Iris. Et puis, qand vient l’eure oi le ciel se dore, L’ eure des baisers, surun ra’on blanc Nous laissons glisser notre aile sonore, Et nous nous haignons dans l’air tiPde encore $ur le lac tremblant. Nous chassons du lit des vierges candides Les songes d’amour, enfants de minuit,