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Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/188

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enl)chait de suptimer la douleur? Serait-ce qe la Ncessit v6us enchalne, et la douleur est-le l’in- vitable ranqon du bienfait de la vie? ors les ani- maus peuvent vous sou&’e, mas l’ome refuse co bienfait, q’il faut payer op chef. Qe la matire in- corigible rentre au nant d’o le n’aurait pas dh sonic] qe lc rayonement des plantes dans le vide amine la conglacion provue, et qe la vie s’vapo

jamais dans les espaces intevstellaires  

Le Dieu. Tout l’eure, tu demandais l’immorli- t pour toi et pour les autres; maintenant tu trouves notre wuvre mauvaise et tu aspires au nt. Mais si la vie est un don funeste, pourqoi pleurez-vous la mort de ceus qe vous aimez ? Qand ton eant tait malade, et qand lc mdec t’a &t q’ tooins d’un miracle il tait perdu, tu nous a demand un mira- cle, ne le nie pas. Et qand nous avons exauc ta prire. tu nous a dit: Soyez bs Faut-il doric adapter nos plans ternels 5 toutes Its fluctuations de la pe6se de l’ome? Suptimer la douleur, ce se- rait sup.imev ]e courage, qi n’est q’une lu contre les preuves de la vie. Nous les mesurons vos forces, reals vous couvrir du bouclier, ce setair vous iustver des palmes de la victoire. Dans la distribution des peines et des joics, notre providence a laiss une pa 5 l’inflexible Nessit, une part 5 l’aveugle Fortune; mais entre les capri- ces du hasard et l’enchalnement des caus, nous avons rserv une place pour la Hbre volont de l’ome. La vertu vous aparfient, puisq’le est votre u, et c’est po q’le put exisr qe nous avons cr le monde. La veu vo lve au-dessus des Dieus, r nous ne pouvons pas come vo soufrir et mour pour la justice. To tes amis ples, ces