Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nobles atltes dont ies tombeaus sont pour toi sabres COle des tempis, srint*ils dights de ton te et de res regrets, s’ils n’avuient pussoufert et lutS? Les blanche.s nngliqes, les irnits bieneeuses dontvous peuplz les paradis de vos rves ne ulent pus In race suere des Hros qi, par leurdsoufrunces mutes t lurs dvouments olontuires, esculndent ls themins de l’01ympe, sns s’inqiter de la re* nnissaee des omes, ni mme de la justice des Dieus. S’ils taient bin surs d’tr puys dan un autre monde, qel mrite uurnient-ils h soulfir pour ous? L’Ome. C’est vrai: je reconais qe le real a sa ra- son d’tre dans l’or&,e universel. Je ne dirai plus qe votre muvre est mauvaise. Je reconais qe la doule est la condicion de la vertu, et sans la vertu, le monde ne mriterait pas d’exister; nous n’avons qe faire d’un paradis oh il n’i aurait qe des anges et pas de hros. Je n’introgerai plus les Dieus sur l’avenir: gardezvotre secret; les inqitudes de l’esprance valent mieus pour nous qe l’inerte scurit de la foi. Nous cesserions de pleurer nos amis si nous tions bien ss de les revolt. La consolacion ambneit l’oubli, et nous perdrions la meillee de nos reli- gions, le deuil teel de nos morts.