Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/226

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212 ALIANCE DE I.ELIGION mauvais, t’itage de ses parents ou de ses ancOtres, qc cte tache originle soit large. Une du.cacion re- ligieuse et morale triomfcra de l’atavisme; c’est ce l’CXprime simboliqement l’eau lusttale verse sur ia ti’tc de l’enfant. Qand il aura l’/ge de iaison, il for- mcra lui-mme ses convixions religieuses selon le caractre et le degr de son intelligence, car la reli- gion ne relive qe de la conscience iudividule. 11 apartlent au pre et h La mrc d’clairer ce chois; mais ils doivent respecter dans leurs enfants ledroit de llbre examen q’ils rclament pour eus-mmes, ct proposer leurs croyances sans jamais les imposer. Vous doutez, mon vieil ami, du succs de ma ten- tative: eh bien montrez ma ltrc / votre fille. J’ai plus confiance qe vous dans la rectitude de son ju. gement, ct je crois pouvoir compter sur son adsion.