Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/267

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IVOLUCION RELIGIEUSE I1 y a dans chaqe civilisaciotx en paeticulier et dans l’umanit en gnral, des fuses d’volucion qi reprsentent cMes de la vie umaine individule. Cbte omologie du tout et de la partie est la grande 1oi de l’istoire et rdpond / la loi du clivage en mindralogie. Aus pities flambeaus de la tradicion et de la lgende, nous voyons des races puissantes grandir et dispaealtre. Ces races, tudies isol- ment, ont cu leurs priodes de natm. it et de vieil- lesse; tunis, compardes h cles qi les ont suivies, lcs reprsentent l’cnfance de l’umanitd. Avec ct. te vitalit pnissante, cte confiance infinie de l’enfant dans l’avenir, les creusent les montagnes et tail- lent le geanit en monuments dternels. Come l’en- rant aussi, tond et inquiet de la faiblesse de l’ome derant la toutc-puissantc nature, qi l’treiut et l’crase, l’antiqc Orient en adore les forces dnergi- qes et sauvages, formes multiples d’une substanae infinie, toujours immuable sous ses mile incarna- tions, tant6t bienfaisante, tantdt funeste; le lion du ddsert et lc mistrieus dragon ont des temples come les astres intprissables qi vetsent d’en haut leur lumire sacre et leurs occultes influences. Cte vie, si mobile et si rgulire, inconsciente et shre d’elle-mme, le fi’ape de respect et d’pou- vante: tantdt il veut se dtgager des bras de cbtc