Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/310

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LETTRE D’UN MANDARIN Au directear de la Ct’itiqe /iloo. fiqe. Monsieur, L’Europe est trs fire de sa civilisacion. Les peu- pies de l’Extrme-Orient, frap6s des avantages ma- t6riels qe vous donent les aplicacions de vos scien- ces, envoient, depuis qelqes anes leurs enfants 6tudiqr dans les 6coles de l’Ocident. Ces jeunes gens ont pu cornpater votre 6tat moral / celui de leurs compatriotes, et permtez-moi de vous dire qe cte comparaison n’est pas tojours k votre avantage. Youlez-vous permtre un 6tudiant bouddhiste de r6pondre qelqes mots hun article publid dans votre dernier num6ro sur les bienfaits de la vivisexion ? L’auteur de cet article parle avec un supreme d6dain de la Ligue anti-vivisexioniste, dont les ad6- rents ne sont, suivant lui, qe des natures toutes. de scntiment at de passion, chez lesqles le raisone- t:ent n’a point de part au consell. M. le docteur P. se trompe: la Ligue anti-vivisexioniste, dont je m’onore de faire partie, ne repose pas, come il 1 croit, sur une nervosit6 maladive, mais sur un prin- eipe de raison, ou ce qi vaut mieus encore, sur un principe de conscience. Lots mme qe les exp6rien~ ces de M. Pasteur seraient utiles, ce qi est contest6, cela nc prouverait pas q’les soient justes. O/ donc ai-je lu cte tYase: a I1 eat avantageu&