Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/87

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LB GOUYERNBMENT GRATUIT , J’acques. I1 n’en est pas moins vrai qe pour servir 1 P. tat gratuitement, il faut avoir son temps h soi et qe ds lors les fonxions publiqes sont rserves aus oisifs. la Fie. Ils ne seront plus oisifs s’ils remplissent ces fonxions. I1 fant qe tout le monde travaille.

  • Chez nous, disair Pricls, il n’est pas honteus d’itre

pauvre, mais il est honteus de ne pas chasser la pau- vret par le travail. Les Athniens avaient fait. une loi contre l’oisivet. Pendant qe les pauvres travaillent pour leur famille, il est bon qe les riches travaillent pour la patrie. Jacques. Et s’ils sont incapables ? la Fie. On en prorid d’autres. Jacques. Et s’ils me volent? a Fie. Tu les condamnes: si tu crois qe les pau- vres te voleront tooins, pourqoi disais-tu tout h !’eure qe les domestiqes sans gages faisaient danser l’anse du partier ? Jacques. Mais avee ce sistme-lh, je me priverais des services d’un panvre qi pourai tre trs-capable de me servir. La.Fde. Si ses eapacits ne lui ont pas sufi pour’ s’assurer une vieillesse indpendante, il ne conduira pas mieus res afaires q’il n’a su diriger les sines. Jacques. Mais il fant des andes pour conqrir cto indpendance; vous voulez done exclure les jeunes gens du pouvoir ? La Fde. Je t’ai djh dit qe le pouvoir c’Itait l’as- semble du peuple; les jeunes gens ont droit d’i prendre place d$s q’ils ont servi la pattie. Qant ans fomtions executives, les demandent de l’exprience et il n’i a pas de real/ les contier ans vieillards; d