Page:Ménard - Poèmes et Rèveries d’un paien mistique, 1895.djvu/88

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c&te manire tout le monde est ocup6, riches et pau- vres, jeunes et vieus. J*acqes. Mais coment, / Athnes, les citoyens pauvres pouvaient-ils passer leur temps’/ l’assem- b16e, puisq’ils 6taient obHg6s de trayairier pour gagnet leur vie ? a Fde. On les indemnisait de leur journ6e avec trois oboles. Tu n’as jamais vu d’obole ? Cela n’est pas bien gros:je t’en montrerai, j’en ai dans ma collexion de m6daiHes. J*aequez. Ah v. maraine, je vous prends en flagrant d61it de contradixion: vous m’avez dit q’/ Athnes les fonxions Itaient gratuites; je me rapelais bien avoir lu le contraire dans l’Histoire d’Alcibiade d’Henry Houssaye, pourrant je ’n'ai rien dit; mais maintenant voil/t qe vous me parlez d’une indemnlt6 de trois oboles. lf.a Fde. Henry Houssaye a confondu les fonxions exicutives avec les fonxions 16gislatives et judi- ciaires. Ce qi l’excuse, c’est qe les anteurs anciens n’ont pas expHqi ntement la distinxion, et, en fet, ils n’avaient pas besoin de le faire, puisqe pour eus le vrai, le seul gouvernement, c’6tait le peuple assemb16, soit pour faire les lois, soit pour rendre des jugements. C’est dans ces deus circonstances qe chaqe citoyen avait droit/ une indemnit6 de trois oboles, mais les fonxions exlcutives 6taient gra- tuites. Je n’ai jamais vu dans ancun auteur ancien une allusion an traitement d’un ministre ou d’un g6nral. S’il i a qelqe passage qi re’air Ichapl, indiqe- le-moi, j’acueillerai la rectificacion. ,racques. BabY. les anciens 6taient les anciens et nous somes les gens d’/-pr6sent. Tout cela est bien loin de nous.