Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/195

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I.

 
Salut, Himalaya, berceau des premiers âges,
Dont le front, par delà le plus haut des nuages,
Loin, bien loin dans l’éther immobile et dormant,
Sur les grands horizons règne éternellement !
O géant, roi des monts, de quel orgueil sublime
S’enfle ton cœur de dieu, quand, de la blanche cime,