Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/251

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Et de l’immensité l’écho le répéta.
Alors Euphorion prit sa lyre et chanta

Adieu ! tout est fini ! la nuit règne sans borne
Sur l’immensité morne,
Etne ramènera, ni demain ni jamais,
Le soleil que j’aimais.

Encore un chant. A toi mes dernières paroles,
A toi qui fais pleurer tout ensemble et consoles,
O divin souvenir !
Esprit des anciens jours, descends de ton étoile ;
Etends autour de moi ton aile d’or, et voile
L’implacable avenir.

Je regrette ces jours de fraîcheur printanière
Où la sainte lumière