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Page:Ménard - Poëmes, 1863.djvu/81

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Héraclès, ton bras fort a parcouru la terre,
Laissant, pour protéger la sainte liberté,
L’égide tutélaire
De ton nom redouté.
Brise ces fers, à sa splendeur première
Rends aujourd’hui le Titan indompté.


HÉRACLÈS.

Me voici ; tes jours d’esclavage,
Titan ! vont à jamais finir.
Tombez, chaînes, restez sur ce rocher sauvage,
Monument éternel qui montre à l’avenir
Ce que coula, dans un autre âge,
Le feu du ciel à conquérir.


PROMÉTHÉE,

Je suis libre ! Salut, immortelle nature,
Azur foncé du ciel, champs de l’immensité !