Page:Ménard - Rêveries d’un païen mystique, 1911.djvu/27

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Jacques Rousseau, ce précurseur des romantiques. Son plus de morale après les philosophes n’est-il pas de la lignée du plus rien de bon avec les sciences, les lettres, les arts, du prôneur de l’état de nature, de l’éducateur d’Émile ?

Pourquoi tant insister ?

D’abord, je le répète, parce que j’essaye d’esquisser ici un Louis Ménard vrai à opposer à certain Louis Ménard de convention ; ensuite, parce que ce Louis Ménad peut seul expliquer le petit chef-d’œuvre des Rêveries l’un païen mystique pour lequel m’a été demandée cette préface.

Est-ce donc à dédaigner que pouvoir être dit romantique érudit dans la voie à la fois critique et poétique à laquelle on doit le Génie des Religions d’Edgar Quinet et la Bible de l’Humanité de Michelet ? Eh bien, le Polythéisme hellénique de Louis Ménard a sa place à côté de ces deux ouvrages. Il a droit au même rang et appartient à la même époque.

Quant aux Rêveries d’un païen mystique, el-