Page:Ménard - Rêveries d’un païen mystique, 1911.djvu/30

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Lisez aussi de Louis Ménard son Catéchisme religieux des libre-penseurs, cette brochure, devenue très rare, qu’il y aura à réimprimer elle aussi un jour ou l’autre. Louis Ménard y est présent — on pourrait écrire palpitant — jusque dans chaque point, chaque virgule.

« Quand on sort des cimetières le jour des morts, on en rapporte une sérénité grave : tous ces gens-là ont des regrets ; pour quelques-uns peut-être ces regrets sont déjà une espérance, et peut-être que pour une génération nouvelle, plus heureuse que nous, l’espérance deviendra la foi. »

Telles sont les dernières lignes du Jour des morts : une espérance semée comme une graine, confiée au terrain, souhaité fécond, de l’avenir.

Les pages finales des Rêveries disent la pensée intime de Louis Ménard en ce qui concerne le passé.

La dernière Nuit de Julien n’est-elle pas une nuit d’insomnie du poète qui fait dire à cet Empereur :