Page:Ménard - Rêveries d’un païen mystique, 1911.djvu/48

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« La femme est faite pour être mère, c’est sa fonction dans la nature et la société. S’il y a quelque chose en elle qui ne serve pas à cette fonction, c’est un hors-d’œuvre. Il ne lui faut pas trop d’esprit, cela fait des Célimènes. L’éternelle Circé qui change l’homme en bête, n’a pas besoin de tant de finesse pour nous enchaîner. À quoi bon la coquetterie ? Les séductions naturelles de la femme lui suffisent. Qu’a-t-elle besoin de briller au dehors ? Qu’elle règne dans la maison pendant que l’homme travaille, qu’elle l’accueille à son retour et l’encourage dans les luttes qu’il doit soutenir pour elle et pour leurs enfants. La chasteté pour la femme, comme la probité pour l’homme, est synonyme de vertu, parce que la chasteté est la garantie de la pureté des races, comme la probité est la garantie des relations sociales. Or le milieu de la femme est la famille, comme le milieu de l’homme est la cité.

« L’enfant a besoin d’une mère pour l’allaiter et l’élever comme il a besoin d’un père pour le guider dans les luttes de la vie. La fa-