Page:Ménil - Préjugés contre l’espéranto.djvu/13

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bruit que ne parviennent pas à créer leurs écrits, dont la longue liste se trouve en première page de leurs pamphlets anti-espérantistes ?

Le bon « jeune homme » qu’est notre détracteur en chef demande encore qu’on lui permette « avec toute l’irrévérence de son âge de rire au nez des pontifes et des adeptes de l’Espéranto ». Mais comment donc, cher Monsieur, je vous en prie, ne vous gênez pas ! Riez, nous vous le permettons. Vous n’êtes même pas le premier. D’autres, avant vous, ont ri de l’Espéranto, qui ne s’en est d’ailleurs pas porté plus mal. Riez à votre aise, puisque vous n’avez pas d’autre argument. Pourtant n’oubliez pas que celui-là rit vraiment bien qui rit le dernier.

Mais laissons un instant M. Gaubert et sa Sottise. Faisons ce qu’il s’est bien gardé de faire : Apportons des faits, discutons-les sans parti pris et tâchons d’en tirer les véritables conclusions.