Page:Ménil - Préjugés contre l’espéranto.djvu/77

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CONCLUSION

Notre première intention était de reprendre une à une toutes les erreurs entassées dans le volume qui s’appelle La Sottise espérantiste, afin de bien montrer jusqu’où peuvent aller l’ignorance ou le parti-pris des contradicteurs de l’Espéranto.

Mais, outre qu’il y aurait eu trop à faire, une telle polémique devient fastidieuse à la longue et on doit lui préférer une documentation plus substantielle. Le peu que nous avons dit rétorque suffisamment les plus grossières erreurs ; il était plus utile d’apporter des faits.

Avons-nous réussi à intéresser le lecteur à la question de la langue universelle, qui, depuis si longtemps, inquiète le monde intelligent, et pour laquelle depuis deux siècles et demi l’humanité se passionne ? et dont voici la meilleure preuve. Depuis que l’humanité est en possession de cette langue seconde, toutes les nations du monde civilisé se rallient à l’idée d’une langue commune. Les Japonais y sont venus en grand nombre, les