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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/21

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L’ADIEU.




VII



Un jour nous étions en bateau :
Elle voulut manger des mûres.
— Le bord, c’est presque le coteau,
Avec les bois pleins de murmures.

Vous savez quels soleils charmants
Tombent à midi sur nos plaines.
— Penchée en de fins mouvements.
Toute rouge, les deux mains pleines,

Parmi les feuillages brisés
Où quelque merle s’effarouche,
Elle noircit de ses baisers
Mes paupières et puis ma bouche.