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L’ADIEU.
VIII
L’eau coulait au bord des prés,
Loin de nos mélancolies.
— Les gazons sont diaprés.
Toutes les fleurs sont jolies.
Tu te souviens, les oiseaux
Chantaient des épithalames,
Et les tiges des roseaux
Frissonnaient comme nos âmes.
Nous fûmes de longs instants
Sans parole et sans sourire…
Point de baisers ! — Le printemps
N’eut cette fois rien à dire.