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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/28

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18
L’ADIEU.




XIV



J’ai fait ce rêve bien souvent,
Qui mettait mon cœur en détresse :
L’amour, soufflant comme le vent,
Avait emporté ma maîtresse.

Mais au matin quel beau réveil !
A mes yeux et dans mes oreilles,
C’étaient ses yeux comme un soleil
Et des paroles sans pareilles ;

Maintenant presque chaque nuit
Je fais encor ce mauvais rêve :
C’est le regret qui le conduit
Et l’amertume qui l’achève.