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L’ADIEU.
XVI
J’ai mêlé ma vie à la tienne,
Toutes mes nuits et tous mes jours,
Sans que la crainte me retienne
D’être enfin seul et sans recours.
Lorsque j’ai voulu la reprendre,
Je me suis, hélas ! aperçu
Que, dans ce rêve long et tendre,
J’ai beaucoup donné, peu reçu.
Je gardais de l’heure passée
Des chaînes blanches à mon cou :
Mais mon esprit et ma pensée
Étaient allés je ne sais où.