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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/31

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L’ADIEU.




XVII



Les étoiles ne me sont rien,
Et je ne saurais rien leur dire.
Un même éclat qui les vaut bien
Fait ton regard et ton sourire.

Ceux qui, niant un bien réel,
Cherchent les astres sous leurs voiles,
Se trompent : ce n’est pas au ciel
Que sont les plus douces étoiles.

L’éclat des yeux, bien plus certain,
Est meilleur parce qu’il est nôtre.
Il se lève soir et matin ;
C’est la nuit seule qui fait l’autre.