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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/45

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35
L’ADIEU.

XXXI

Quand tu n’auras plus ton beau sein,
Ni la douceur de ton haleine,
Ni l’éclat rose et le dessin
De ta joue adorable et pleine,

Alors je serai presque vieux :
Mon heure aussi sera passée,
Mais l’âge aura mis dans mes yeux
Et sur mon front plus de pensée

Ton cœur sera triste et déçu
Et tu songeras : « Lui, peut-être,
« Ne se serait pas aperçu,
Ou ne l’eût pas laissé paraître. »