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Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/47

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L’ADIEU.




XXXIII



Tu peux bien ne pas revenir
Si c’est à présent ton envie ;
Mais redoute mon souvenir,
Qui, malgré toi, t’aura suivie

Dans les songes des nuits d’été
Des étoiles étaient écloses.
Ton pied cher, sans but arrêté.
A perdu le chemin des roses

Il n’est de loin pas de retour.
Les sources claires sont taries
Où tu mirais ton pauvre amour…
Les petites fleurs sont flétries !