Page:Mérat - L’Adieu, 1873.djvu/48

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
38
L’ADIEU.




XXXIV



Pourquoi la renier ?
Je n’ai pas de colère.
Ô mon amour dernier,
Ô chose bleue et claire !

Pourquoi me souvenir
Qu’elle me fût amère ?
J’aime mieux retenir
Par l’aile ma chimère.

Le pardon est plus doux.
Mon adieu se colore
D’un regret sans courroux,
D’avoir perdu l’aurore.