Page:Mérejkowsky, Hippius, Philosophoff - Le Tsar et la Révolution, 1907.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

IV

Le 17/30 octobre 1905, le Tsar autocrate russe s’est senti obligé de dire au peuple russe qu’il lui donnerait lui-même toutes les libertés et la représentation parlementaire, enfin, tout ce que le peuple voulait.

L’unité autocrate déclara à tous que maintenant tous devraient être considérés comme des hommes.

Personne, même pour quelques heures, ne fut aveuglé par ces paroles. — La réalité a montré aussitôt que tout demeurait comme auparavant. Quels que soient les paroles, les désirs, les espérances dont on essaye de couvrir l’absurdité, l’impossibilité, la contradiction des idées dans la vie, rien n’en pourra résulter. Les paroles s’éparpillent aussitôt et les contradiction, nues et réelles comme avant, restent immuables.

L’unique individualité, appuyant relig