Page:Méric - À travers la jungle politique et littéraire, 2e série, 1931.djvu/36

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mains pieuses ne les ont-elles pas recueillies ? Pourquoi a-t-on laissé criminellement se disperser tout cela ?

Un beau jour, le poète, qui jouissait, dans les cabarets de Montmartre et de la rive gauche, d’une enviable célébrité, décida de se jeter dans la politique.

Oh ! pas comme tribun de réunions publiques ou comme candidat aux élections législatives. Il affichait pour ce genre de sport un mépris absolu. Il entra dans la politique tel qu’il était, en qualité de poète, les mains dans ses poches, le sourire sur les lèvres, sifflant et persiflant…

Pour tout dire, il entra comme collaborateur au journal La Guerre Sociale, dont Gustave Hervé était le rédacteur en chef, et où je signais, chaque semaine, des articles au vitriol, sous ce titre de rubrique : « Au Parterre. »

Couté, lui, sur l’invitation de Miguel Almereyda, ac-