Page:Méric - Le Crime des Vieux, 1927.djvu/224

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Je descends un sentier le long d’un bois. Tiens, des maisons, des réverbères, un bistrot, signe évident de civilisation. Me voici, de nouveau, parmi les hommes, des hommes comme moi, des hommes qui se soucient peu de leurs cellules nobles, de leurs hormones, de leurs glandes et de la société scientifico-ugolinesque de demain.

À tout hasard, j’interroge un passant :

— Pardon, monsieur, suis-je très loin de Paris ?

L’homme ne paraît pas s’étonner de la question. Il réplique le plus naturellement du monde :

— Suivez le sentier jusqu’au bout, puis vous tournerez. Vous irez ensuite tout droit et vous prendrez à votre gauche. Là vous n’aurez plus qu’à descendre et vous demanderez le funiculaire de Bellevue.