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VIII

LA MORT DE BONNOT


Les choses, cependant, ne devaient pas traîner. Ainsi le voulait le destin. À peine échappé par le meurtre aux policiers qui le surprenaient dans sa chambre obscure, chez le soldeur Gauzy, Bonnot, en dépit de son audace, tombait à son tour.

Le drame, un des plus impressionnants, dans toute la série des meurtres, des cambriolages, des batailles dont est composée l’histoire des bandits en auto, se déroula le 29 avril 1912.

Bonnot s’était réfugié à Choisy-le-Roi.

Il avait trouvé asile dans le hangar d’un mécanicien nommé Dubois. Ce Dubois, disait-on, était en relation avec toute la bande, et quelque temps il avait gardé chez lui l’auto dérobée à M. Buisson avant qu’elle fût placée chez Detwiller.

Malgré tout, M. Guichard n’était pas absolument sûr de trouver Bonnot chez ce comparse. Dans sa pensée, il s’agissait seulement d’organi-