Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 1,1874.djvu/315

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selle Albini qui n’avait pas de voix en 1839, mais qui en a peut-être trouvé depuis quelque part.

Adieu, je ne dis pas sans rancune. Ce qui m’a particulièrement piqué, c’est que vous n’avez répondu que par le silence le plus dédaigneux à ma proposition d’aller vous voir à *** ; mais n’y pensons plus.

CXVI

Metz, 12 septembre 1846.

Il est fort heureux que vous ayez bien voulu penser à m’écrire avant mon départ, car j’allais en Allemagne sans nouvelles de vous. J’ai reçu votre lettre au moment de me mettre en route. D’après les promesses que vous me faites et dont j’attends avec trop de confiance peut-être l’entier accomplissement, je serai de retour vers le commencement d’octobre, peut-être le 1er. J’espère qu’il restera encore quelques feuilles. Nous verrons si vous serez as good as your word. Je vais demain à Trèves et de là soit à Mayence, soit à Cologne, selon que le temps sera ou non invi-