Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

enrager. Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas en été les affaires publiques.

 

J’ai un livre pour vous qui n’est pas trop bête. Ma mémoire s’en va, et j’ai fait relier un volume dont j’avais déjà un exemplaire. Vous voyez ce que vous y gagnerez.

Mon torticolis est à peu près passé ; mais j’ai veillé si tard, ces jours passés, que je suis tout nerveux et éreinté. Quand nous nous verrons, nous causerons métaphysique. C’est un sujet que j’aime beaucoup, parce qu’il ne peut pas s’épuiser.

Adieu, chère amie.

CCXLVII

Compiègne, 17 novembre 1861.

Chère amie, nous sommes ici jusqu’au 24. C’est Sa Majesté le roi de Portugal qui nous a empêchés de nous livrer aux fêtes que nous préparions. On les a remises et on nous a retenus en conséquence.