Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/234

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de mon ami M. Klenze, et aussi pour prendre des eaux qu’on me conseille, bien que cela ne m’inspire pas grande confiance. Comme je ne m’habitue pas à être malade, je tiens beaucoup à guérir et je ne veux pas qu’il y ait de ma faute si je n’y parviens pas.

Vous n’avez pas osé lire probablement Mademoiselle de la Quintinie pendant que vous étiez en terre sainte. Cela est médiocre. Il n’y a qu’une scène assez jolie. Je ne sache rien de nouveau qui soit digne de votre colère en fait de romans. Chmielniçki en est à son cinquième article, que je corrige, et ce ne sera pas le dernier. Je vous donnerai les épreuves, si vous voulez et si vous pouvez les lire non corrigées. Adieu, chère amie ; je voudrais bien vous décider à faire diligence.

CCLXIV

Château de Fontainebleau, jeudi 2 juillet 1863.

Chère amie, j’aurais voulu répondre plus tôt à votre lettre, qui m’a fait grand plaisir ; mais, ici,